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Spectacle au Carmel de Saint-Saulve

"Teresa, je voudrais te dire..."

Vendredi 17 octobre au Carmel de Saint-Saulve

à 20h30

 

 

 

 

 Extrait du site de la Compagnie Argile Théâtre:

 

"Nous voilà en répétition pour un nouveau spectacle dont la première est prévue début octobre prochain. Nous tentons d’approcher une femme exceptionnelle, un être de passion, de feu, de fulgurances et d’insondable profondeur. Une femme qui a tant de choses à dire à notre monde tout envahi de « bruit et de fureur », comme disait le grand William.
Cette femme, c’est Teresa de Cepeda, plus connue sous le nom de Thérèse d’Avila… Sainte Thérèse d’Avila ! Sainte, oui, mais pas à la manière des images d’Epinal gravée dans notre imaginaire romanesque, non ; mais Sainte dans le sens premier du terme, c’est-à-dire, non pas « parfaite », mais « entière », «vivante à 100% », « aimante », « passionnée », habitée par la joie au cœur même du combat, la foi au sein même de l’obscurité, la force de vie donnant naissance à l’authentique faiblesse.

C’est cette femme exceptionnelle et si touchante que j’ai voulu honorer avec ce spectacle en cet anniversaire du 5ème centenaire de sa naissance. 1515-2015 : 500 ans nous séparent ; cependant Teresa de Cepeda est toujours présente… d’une manière ou d’une autre, et reste prête à nous accompagner, à nous guider, à nous surprendre !
Claude Plettner, l’auteure du livre dont est issu le spectacle, s’adresse directement à Thérèse ; « Chère Thérèse d’Avila… » lui dit-elle. Et c’est cette proximité qui m’a beaucoup ému lors de la première lecture de ce superbe texte. Emotion et proximité que j’essaie de transmettre dans l’adaptation théâtrale que nous travaillons.

L’idée du spectacle est la suivante :

Une femme, aujourd’hui, dans un rêve, s’adresse, à travers le temps et l’espace, à Thérèse d’Avila. Elle lui parle comme on parle à une amie proche :

« Teresa, je voudrais te dire… ». (C'est le titre du spectacle)

Que lui dit-elle ? Elle survole le parcours de vie de Thérèse, fait des parallèles avec notre monde, notre époque ; elle lui confie ses états d’âme, elle plaisante avec elle, lui fait des reproches et puis…. tente de se mettre à son écoute en relisant des poèmes et des extraits de textes écrits par Teresa.

Le parcours intérieur que vit cette femme s’exprime extérieurement en une suite de scènes symboliques vibrantes de la présence de l’absente. Son « rêve » (ou bien est-ce un songe ?) se manifeste scéniquement avec beaucoup de poésie, de tendresse, de profondeur, de sensibilité et d’humour aussi ; il est situé dans le lieu de « combat » qu’est un cloître. À moins que ce ne soit… un ring ?

Ce très beau texte de Claude Plettner nous emporte finalement au-dedans de nous-mêmes, dans le cloître de notre monastère (ou de notre château) intérieur, là où nous pouvons, nous aussi, faire l’expérience d’une rencontre avec la grande Thérèse."

Article publié par Les carmélites de Saint-Saulve • Publié le Mardi 23 septembre 2014 • 1244 visites

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