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Samedi 11 mars

Chaque jour, je choisis de prier la Parole de Dieu.
(Proposition du livret S'il te plaît donne-moi un quart d'heure )

2023 03 11 1000_F_143166074_Qvxvi2gjpxj1e1QSNF2wJO 2023 03 11 1000_F_143166074_Qvxvi2gjpxj1e1QSNF2wJO  ÉVANGILE DE JÉSUS-CHRIST SELON SAINT LUC (15, 1-3 ; 11-32)

En ce temps-là, les publicains et les pécheurs venaient tous à Jésus pour l’écouter. Les pharisiens et les scribes récriminaient contre lui : « Cet homme fait bon accueil aux pécheurs, et il mange avec eux ! »
Alors Jésus leur dit cette parabole : « Un homme avait deux fils. Le plus jeune dit à son père : “Père, donne-moi la part de fortune qui me revient.” Et le père leur partagea ses biens. Peu de jours après, le plus jeune rassembla tout ce qu’il avait, et partit pour un pays lointain où il dilapida sa fortune en menant une vie de désordre. Il avait tout dépensé, quand une grande famine survint dans ce pays, et il commença à se trouver dans le besoin. Il alla s’engager auprès d’un habitant de ce pays, qui l’envoya dans ses champs garder les porcs. Il aurait bien voulu se remplir le ventre avec les gousses que mangeaient les porcs, mais personne ne lui donnait rien.
Alors il rentra en lui-même et se dit : “Combien d’ouvriers de mon père ont du pain en abondance, et moi, ici, je meurs de faim ! Je me lèverai, j’irai vers mon père, et je lui dirai : Père, j’ai péché contre le ciel et envers toi. Je ne suis plus digne d’être appelé ton fils. Traite- moi comme l’un de tes ouvriers.” Il se leva et s’en alla vers son père.
Comme il était encore loin, son père l’aperçut et fut saisi de compassion ; il courut se jeter à son cou et le couvrit de baisers.
Le fils lui dit : “Père, j’ai péché contre le ciel et envers toi. Je ne suis plus digne d’être appelé ton fils.”
Mais le père dit à ses serviteurs : “Vite, apportez le plus beau vêtement pour l’habiller, mettez-lui une bague au doigt et des sandales aux pieds, allez chercher le veau gras, tuez-le, mangeons et festoyons, car mon fils que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé.” Et ils commencèrent à festoyer.

Or le fils aîné était aux champs. Quand il revint et fut près de la maison, il entendit la musique et les danses.
Appelant un des serviteurs, il s’informa de ce qui se passait. Celui-ci répondit : “Ton frère est arrivé, et ton père a tué le veau gras, parce qu’il a retrouvé ton frère en bonne santé.”
Alors le fils aîné se mit en colère, et il refusait d’entrer. Son père sortit le supplier. Mais il répliqua à son père :
“Il y a tant d’années que je suis à ton service sans avoir jamais transgressé tes ordres, et jamais tu ne m’as donné un chevreau pour festoyer avec mes amis. Mais, quand ton fils que voilà est revenu après avoir dévoré ton bien avec des prostituées, tu as fait tuer pour lui le veau gras !”
Le père répondit : “Toi, mon enfant, tu es toujours avec moi, et tout ce qui est à moi est à toi. Il fallait festoyer et se réjouir ; car ton frère que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé !” »

 

DANS LES BRAS DU PERE

Dieu nous aime infiniment. Il nous aime tels que nous sommes avec notre péché et notre ingratitude. Il est ce Père qui est là, qui espère et qui toujours guette le moment où nous reviendrons vers lui. Il nous aime tellement qu’il nous laisse libres de nos actes, de nos erreurs mais il sera toujours présent pour nous relever si nous tombons. Que cette période de carême soit pour nous tel le chemin du fils qui retourne au père ; pourquoi ne pas en profiter pour courir dans les bras du Père qui nous attend dans le sacrement de la réconciliation ?

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« Voici que je me tiens à la porte et que je frappe.
[…] J'attends le moindre petit signe de réponse de ta part, le plus léger murmure d'invitation,
qui me permettra d'entrer chez toi.
Je veux que tu saches que chaque fois que tu m'inviteras, je vais réellement venir.
[…] Oui, je connais tous tes péchés, mais je te le redis une fois encore : Je t'aime,
non pas pour ce que tu as fait, non pas pour ce que tu n'as pas fait.
Je t'aime pour toi même, pour la beauté et la dignité que mon Père t'a données
en te créant à son image et à sa ressemblance.
C'est une dignité que tu as peut-être souvent oubliée, une beauté que tu as souvent ternie par le péché, mais je t'aime tel que tu es. »

(d’après sainte Teresa de Calcutta)

Article publié par Service communication • Publié le Samedi 11 mars 2023 - 00h30 • 535 visites

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