7° jour en Denaisis

et le deuxième jour de la paroisse Ste Barbe

 

Après le programme bien chargé de la veille, cette deuxième journée de visite de la Paroisse Ste Barbe a commencé doucement.
 
C’est un petit coucou au salon Art et Histoire de Wallers, qui avait comme thème « les femmes s’exposent ! » Alors avec Pierre Cottel, l’historien local, c’est l’explication des coupures de presse, notamment de cette religieuse, tante d’un des vicaire épiscopal.
        
Puis, un petit air de campagne, à Hélesmes, avec la visite du gîte de Mr et Mme Hugues ; c’est beau, fonctionnel… « vous avez vu, les couvres lits sont de la même couleur que la frise… » Monseigneur écoute ces personnes et tout le travail que ce gîte a nécessité comme réhabilitation. « Il est toujours réservé, avec des clients qui viennent de partout ; là, actuellement ce sont des polonais qui viennent sur un chantier en Belgique ; d’ici, ils n’ont qu’une heure de trajet, mais ils n’ont rien trouvé de plus proche. Nous essayons d’indiquer les choses à visiter, à faire… Ce n’est pas toujours évident à tenir : moi, je travaille, mon mari est pris avec la ferme, alors nous avons décidé de louer à la semaine. Nous avons eu des histoires : nous demandons toujours une caution, et une fois, des personnes ne voulaient pas donner de caution, et pour nous embêter, elles ont rempli l’applique d’eau, ce qui faisait tout disjoncter ; c’était même dangereux, mais on a fini par trouver ! » Et nous sommes impressionnés par la passion et la beauté du gîte.
    
 
   
C’est à pied que nous nous rendons au lieu souvent ; « on ne me fait pas souvent marcher dans les visites pastorales, ça vaudrait le coup ! »
   
C’est la Grange du Terroir, un petit magasin de produits régionaux. Et c’est une passionnée qui l’a lancé : « J’ai fait mes études de marché, c’est souvent pour des cadeaux que les personnes viennent… Si je m’en sors ? …c’est parce que tout au long de l’année je démarche dans les entreprises pour les fêtes de fin d’année, ce sont eux qui sont ma clientèle la plus importante. Et puis, je suis bien entourée . » Et nous de regarder les bocaux de soupe, de légumes, les chocolats et autres.
« Ce sont des courageux, et c’est beau tout ce qui se vit là… Il faut les encourager ! » propose l’évêque au retour.
 
Le repas se vit avec des membres des EAP, des relais, du conseil économique et des permanentes en pastorale. C’est l’occasion d’échanger, mais aussi de partager un superbe couscous de notre ami Abdel.
       
Le groupe Bible nous attend. Nous sommes un peu plus serrés que d’habitude, ceux du soir avaient décidé de venir l’après midi ; mais nous ne changeons pas, le groupe se vit en utilisant les techniques habituelles pour que chacun puisse lire, entendre la résonance du texte en lui-même et aussi se poser les questions .Avec l’exemple de l’Eglise d’Antioche de Syrie décrite dans les Actes, nous arrivons à des repères pour vivre en Eglise : « attachés à la parole de Dieu, ouverte aux autres, sachant partager ses ressources matérielles mais aussi humaines… »
L’évêque écoute, prend quelques notes, regarde le superbe montage qui a été fait comme à chaque rencontre. Mais il nous encourage à continuer à vivre de telle rencontre et à les multiplier.
      
Juste à côté les enfants de St Joseph attendent ; ils ont déjà répété , mais nous sommes heureux de passer classe après classe ; les enfants ont confectionné un dessin collectifs, prévu des questions super intéressantes, et Monseigneur répond de bonne grâce. Certains ont prévu un chant sur l’amitié, des délégués accueillent dans chaque classe. Madame Depret surveille du coin de l’œil, mais tout se vit naturellement et simplement.
   
Mais l’heure a sonné… Et la sortie se fera en retard. Les parents comprennent d’autant plus qu’ils assistent au super chant dans la cour de récré de tous les enfants…
   
Une rencontre avec les parents des catés, des écoles avaient été prévue, mais sans doute que l’heure n’était pas très bonne. Ceux qui sont là écoutent et voient un évêque proche d’eux, des enfants. "ça change de l'évêque qui venait dans une voiture avec chauffeur..." a dit Mariette...
 

« J’ai rencontré pendant ces deux jours des personnes qui vivaient des choses parfois difficiles, mais j’ai vu leur sourire et la joie qu’ils ont de vivre ensemble… » a dit en conclusion Monseigneur.

Article publié par com com • Publié le Jeudi 27 novembre 2008 • 11106 visites

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