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Les règles de l'éco-conduite

quelques petits "trucs" tout simples pour consommer -donc polluer-moins au volant d'une voiture, une video de 4 minutes

Le meilleur moyen de ne pas polluer  dans ses déplacements reste bien sûr la marche ou le vélo. Mais ces modes de déplacements, de même que l'utilisation de transports en commun (tram, métro, train, bus), à impact environnemental moindre que la voiture particulière,  ne sont pas toujours possibles.

Dans cette vidéo, une spécialiste de l’éco-conduite, explique les gestes qu’il faut connaître, pour économiser de l’argent sur le carburant, faire un geste écologique pour la planète, économiser aussi son véhicule. Evelyne Pautevin, formatrice en éco-conduite, éco-conductrice elle-même, explique  les règles de la conduite écologique, en prenant en compte les régimes moteurs, les accélérations, la constance des vitesses.

 

Les règles de la conduite écologique  

 

Ci dessous, le texte des conseils de madame Pautevin, à partager sans restriction aux conducteurs non internautes :

L’éco-conduite c’est une façon intelligente d’utiliser la technique automobile à son plus haut niveau, de bénéficier de tous les avantages de développement, en particulier le « bas régime » qui équipe tous les véhicules actuels. « Conduite raisonnée », ça veut dire qu’on réfléchit à ce qu’on fait : on n’accélère pas sans raison, on regarde au loin pour anticiper dès qu’on peut, et on tient compte du régime moteur. Le régime ralenti consomme entre 1/2l et 1l par heure. C’est pour cela qu’il est conseillé de ne pas laisser son moteur tourner quand on est à l’arrêt. Donc systématiquement on va couper le contact à partir du moment où vous allez rester arrêté plus de 15 secondes, parce que sur une voiture moderne à injection, lorsque vous démarrez vous consommez l’équivalent de 15 secondes d’arrêt.
 
La première règle c’est d’avoir un véhicule en bon état, bien entretenu. Il est évident qu’un véhicule dont le filtre à air est encrassé va consommer plus.
Deuxième règle : la pression des pneus ; on vérifie au moins une fois par mois la pression des pneus : 100 gr en moins c’est visible à la consommation.
Troisième règle : on ne laisse pas tourner son moteur à l’arrêt, y compris quand vous voulez me faire chauffer. Une voiture ça va se faire chauffer en roulant. Il faut savoir que les quatre premiers kilomètres, quand la voiture est froide, sont ceux où elle va plus polluer, parce que le pot catalytique n’est pas à bonne température, et elle va consommer plus. Vous allez donc commencer à démarrer doucement pour faire chauffer votre voiture, ne la laissez pas chauffer au ralenti.
Quatrième règle : passer très vite les rapports. On ne reste pas à traîner sur les rapports intermédiaires : en première on consomme plus qu’en deuxième et en deuxième plus qu’en troisième. Donc on va passer très vite les rapports : avant 2000 tours pour un véhicule diesel et avant 2500 tours pour une essence. Donc quand vous démarrez vous accélérez franchement pour ne pas rester longtemps en première, vu que c’est là qu’on consomme le plus, puis passer rapidement en seconde et continuer à monter rapidement les vitesses jusqu’à atteindre votre vitesse de croisière.
La cinquième règle c’est de rester, tant que la voiture roule, avec une vitesse engagée : ne jamais passer au point mort quand le voiture roule, parce que depuis 1990 il existe un dispositif qu’on appelle la coupure d’alimentation qui va permettre à la voiture de se déplacer sans rien consommer quand vous avez une vitesse engagée, vous n’accélérez pas et que la voiture roule. L’exemple typique c’est quand vous êtres en descente, vous n’accélérez plus vous ne débrayez surtout pas. L’injection de carburant va être coupée, vous vous déplacerez gratuitement. L’anticipation, ça va vous permettre justement de bénéficier de la coupure d’alimentation. On conduit la tête très droite quand on fait de l’éco-conduite parce qu’on regarde très loin. Et donc, dès qu’on voit un obstacle, ou la voiture de devant qui freine, on va lever le pied, et on va, pendant qu’on lève le pied, profiter de la coupure d’alimentation pour se déplacer gratuitement. Il ne sert à rien d’anticiper si vous n’avez pas de la place devant vous. Donc vous allez garder beaucoup de distance, vous n’allez pas coller au véhicule qui est devant vous, parce que dès que ce véhicule va faire une manœuvre, il va vous obliger à rétrograder.
Tout ce qui fait obstacle à la pénétration du véhicule dans l’air augmente la consommation : les bagages, la galerie, le coffre de toit, la vitre grande ouverte et votre coude qui dépasse, ça va modifier le coefficient de pénétration dans l’air et vous faire consommer plus. De la même façon, évitez de transporter des charges inutiles : tout ce qui pèse va vous faire consommer. Tout ce qui va absorber beaucoup d’énergie, comme la climatisation (ça tire son énergie de la batterie et ensuite de l’alternateur qui va recharger la batterie, et l’alternateur prend sa puissance du moteur, donc c’est autant de pris pour ne pas rouler, c’est de la puissance absorbée donc de la consommation supplémentaire).
Lorsque vous roulez en ville le choix de la vitesse n’est pas très important, c’est la technique de conduite qui sera primordiale par rapport à la consommation. Par contre, lorsque vous êtes sur autoroute, il y a une énorme différence entre 120 et 130 km/h : la consommation est plus exponentielle que linéaire, donc à vous de choisir : si vous roulez à 130 combien de temps vous aller gagner ? combien vous allez consommer en plus, combien de temps vous allez devoir travailler en plus pour payer le surplus de consommation et combien de temps gagné il vous reste. Donc le choix de la vitesse est important quand vous faites de grands trajets sur autoroute.
L’éco-conduite amène en moyenne 10% de consommation en moins en ville (de 5 à 30% selon les anciennes habitudes de conduite du nouvel éco-conducteur)

Article publié par catherine priester • Publié le Mercredi 25 novembre 2009 • 5138 visites

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