Évangile de Jésus-Christ selon St Jean 7, 40-46
Jésus enseignait au Temple de Jérusalem. Dans la foule, on avait entendu ses paroles, et les uns disaient : « C'est vraiment lui, le grand Prophète ! » D'autres disaient : « C'est lui le Messie ! » Mais d'autres encore demandaient : « Est-ce que le Messie peut venir de Galilée ? L'Écriture dit pourtant qu'il doit venir de la descendance de David et de Bethléem, le village où habitait David ! » C'est ainsi que la foule se divisa à son sujet. Quelques-uns d'entre eux voulaient l'arrêter, mais personne ne mit la main sur lui. Voyant revenir les gardes qu'ils avaient envoyés arrêter Jésus, les chefs des prêtres et les pharisiens leur demandèrent : « Pourquoi ne l'avez-vous pas ramené ? » Les gardes répondirent : « Jamais un homme n'a parlé comme cet homme ! »
Peut-être me sera-t-il donné de prier avec cette seule phrase : « Jamais un homme n’a parlé comme cet homme ! »
Voici ce qui pourrait être le chemin de ma prière.
D'abord imaginer la scène telle qu'elle est suggérée par le texte : Dans la foule, les interrogations et les débats sur l'identité et l'origine de Jésus. La détermination de quelques uns pour l'arrestation de Jésus. Les questions de Nicodème ...les réactions qu'elles suscitent, et, au centre de la scène, les gardes qui avaient mission d'arrêter Jésus.
Je les devine surpris, subjugués, incapables de remplir leur mission : "Jamais un homme n'a parlé comme cet homme ! "
Ensuite me souvenir de toutes les situations où Jésus m’a parlé, faire ce travail de mémoire, après le travail de l'imagination. Utiliser toutes mes facultés pour les mettre au service de la prière.
Enfin écouter Dieu me parler en me répétant des mots qui m'ont déjà parlé, en me chantant et rechantant intérieurement un couplet, un refrain qui portent ma prière.
Finir par Lui dire ma parole à moi,, même si ce n'est qu'un : "je t'aime".
Psaume 17 (18), 2-7 17-18
Je t’aime Seigneur ma force :
Seigneur, mon roc, ma forteresse,
Dieu mon libérateur, le rocher qui m’abrite,
Mon bouclier, mon fort, mon arme de victoire !
Louange à Dieu !
Quand je fais appel au Seigneur,
Je suis sauvé de tous mes ennemis.
Les liens de la mort m’entouraient,
Le torrent fatal m’épouvantait ;
Des liens infernaux m’étreignaient :
J’été pris aux pièges de la mort.
Dans mon angoisse j’appelai le Seigneur ;
Vers mon Dieu, je lançai un cri ;
De son temple il entends ma voix :
Mon cri parvient à ses oreilles.
Des hauteurs il tend la main pour me saisir,
Il me retire du gouffre des eaux ;
Il me délivre d’un puissant ennemi,
D’adversaires plus forts que moi.