Si le méchant se détourne de tous les péchés qu'il a commis, s'il observe tous mes commandements, s'il pratique le droit et la justice, il ne mourra pas, il vivra. On ne se souviendra pas des péchés qu'il a commis, il vivra à cause de la justice qu'il a pratiquée. Est-ce donc la mort du méchant que je désire, déclare le Seigneur, n'est-ce pas plutôt qu'il se détourne de sa conduite et qu'il vive ?
Pour aider ma prière, je cherche autour de moi l'image d'un éducateur, d'un père ou d'une mère qui aime vraiment les enfants qui lui sont confiés. Cette image, je la reporte sur Dieu qui m'aime respectueusement, miséricordieusement, infiniment.
Je me mets en présence de Dieu et je l'entends me dire : " Ce que je désire...c'est que tu vives ".
D'abord je me laisse envelopper par ce désir.
C'est un désir de pardon qui me réconcilie avec moi-même.
" Toi, tu t'es attaché à mon âme, tu me tires du néant de l'abîme. " (Is. 38)
C'est un désir qui me fait exister, mieux encore que toutes les belles invitations qui m'ont permis de grandir. Je suis beau sous son regard.
Puis je l'entends me répéter :" Je veux que tu vives ! "
Je me souviens des autres mots que le même prophète Ezéchiel met dans la bouche de Dieu : "Grandis !"..." Deviens ce que tu es..."(Ez. I6)
Le désir de Dieu sur moi me rend libre, il m'ouvre un avenir.
Pour aider ma prière, je peux prendre le psaume du jour ( Ps 129 ) :
" Des profondeurs, je crie vers toi, Seigneur, ... "