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S'il te plaît... Lundi 5 mars

Nous n'avons pas écouté...

 

Reconnaître la voix du Seigneur

 

Lecture du livre de  Daniel  9, 4-10

 

Moi, Daniel, je fis au Seigneur mon Dieu cette prière et cette confession :
« Ah ! Seigneur, Dieu grand et redoutable, qui gardes ton alliance et ton amour à ceux qui t'aiment et qui observent tes commandements, nous avons péché, nous avons commis l'iniquité, nous avons fait le mal, nous avons été rebelles, nous nous sommes détournés de tes commandements et de tes préceptes. Nous n'avons pas écouté tes serviteurs les prophètes, qui ont parlé en ton nom à nos rois, à nos chefs, à nos pères, à tout le peuple du pays. A toi, Seigneur, la justice ; à nous la honte au visage, comme on le voit aujourd'hui pour les hommes de la Judée, de Jérusalem et de tout Israël, pour ceux qui sont près et pour ceux qui sont loin, dans tous les pays où tu les as chassés, à cause des infidélités qu'ils ont commises envers toi. Seigneur, à nous la honte au visage, à nos rois, à nos chefs, à nos pères, parce que nous avons péché contre toi. Au Seigneur notre Dieu, la misériécouter écouter  corde et le pardon, car nous nous sommes révoltés contre lui, nous n'avons pas écouté la voix du Seigneur, notre Dieu ; nous n'avons pas suivi les lois qu'il nous proposait par ses serviteurs les prophètes. »

 

Le prophète Daniel prie et supplie le Seigneur au nom du peuple de Dieu qui a été  infidèle à l’Alliance, aux paroles des prophètes :

       « Nous n’avons pas écouté la voix du Seigneur notre Dieu ».

La voix !  On la reconnaît à l’intonation, à la musique qu’elle murmure…

 

La voix du Seigneur… Comment je la reconnais ?

      « Au Seigneur notre Dieu la justice, la miséricorde et le pardon. » 

Au nom de toute l’humanité, m’entretenir avec le Dieu des miséricordes, lui demander pardon pour les violences du monde, et celles qui habitent mon cœur. Parfois, c’est vrai, elles peuvent me faire honte, nous faire honte : elles détruisent la vie.

 

Aujourd’hui, écouter cette voix du Seigneur au plus profond de mon cœur; l’écouter me parler dans ce que je vis, dans ceux et celles que je rencontre.

Article publié par Maison du Diocèse (1) • Publié le Vendredi 02 mars 2007 • 1422 visites

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