Lecture du livre d’Isaïe 43, 16-21
Ainsi parle le Seigneur, lui qui fit une route à travers la mer, un sentier au milieu des eaux puissantes, lui qui mit en campagne des chars et des chevaux, des troupes et de puissants guerriers ; et les voilà couchés pour ne plus se relever, ils se sont éteints, ils se sont consumés comme une mèche. Le Seigneur dit : Ne vous souvenez plus d'autrefois, ne songez plus au passé. Voici que je fais un monde nouveau : il germe déjà, ne le voyez-vous pas ? Oui, je vais faire passer une route dans le désert,
des fleuves dans les lieux arides. Les bêtes sauvages me rendront gloire - les chacals et les autruches - parce que j'aurai fait couler de l'eau dans le désert, des fleuves dans les lieux arides, pour désaltérer le peuple, mon élu. Ce peuple que j'ai formé pour moi redira ma louange.
Israël au milieu des épreuves, pendant l’Exil, se souvient des expériences fondatrices de la sortie d’Egypte et de l’entrée dans une nouvelle terre.
Le prophète veut le tirer des regrets du passé pour l’orienter vers un avenir nouveau tout aussi merveilleux que Dieu va créer… une Espérance peut s’ouvrir car Dieu est fidèle à son Alliance.
Seul, le Christ sera capable de répondre à cette aspiration.
En traversant les déserts et les lieux arides, il les transforme en sources pour désaltérer son peuple.
* Je laisse ces images m’imprégner.
Quels déserts, quelles terres arides en moi ?
* Je demande au Seigneur d’y laisse couler l’eau de sa vie, de son pardon, de son amour.
* Je l’entends qui me dit comme au peuple d’Israël,: « Voici que je fais un monde nouveau : il apparaît déjà, ne le voyez-vous pas ? »
Il m’invite à aller au-delà des apparences et à découvrir son œuvre, en moi, autour de moi… alors je pourrai « redire sa louange ».