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S'il te plaît... Samedi 1 mars

Deux hommes montèrent au Temple pour prier

Deux hommes, deux attitudes

 

Evangile de Jésus Christ selon St Luc 18, 9-14

 

 Jésus dit une parabole pour certains hommes qui étaient convaincus d'être justes et qui méprisaient tous les autres :  " Deux hommes montèrent au Temple pour prier. L'un était pharisien, et l'autre, publicain.  Le pharisien se tenait là et priait en lui-même : 'Mon Dieu, je te rends grâce parce que je ne suis pas comme les autres hommes : voleurs, le pharisien et le publicain le pharisien et le publicain  injustes, adultères, ou encore comme ce publicain.  Je jeûne deux fois par semaine et je verse le dixième de tout ce que je gagne.'  Le publicain, lui, se tenait à distance et n'osait même pas lever les yeux vers le ciel ; mais il se frappait la poitrine, en disant : 'Mon Dieu, prends pitié du pécheur que je suis !'  Quand ce dernier rentra chez lui, c'est lui, je vous le déclare, qui était devenu juste, et non pas l'autre. Qui s'élève sera abaissé ; qui s'abaisse sera élevé. "


Cette parabole a été dite pour certains qui se perçoivent comme justes et n'ont que mépris pour les autres.
Le pharisien remercie Dieu, mais sa prière l'enferme en lui-même.
Le publicain n'ose pas lever les yeux, il fait un geste inhabituel, il se frappe la poitrine, il se reconnaît pécheur et s'ouvre à Dieu.
Il reprend a son compte le Ps.50 (51) : " Prends pitié de moi... "
Le psalmiste ajoute : " Le sacrifice qui plaît à Dieu, c'est un esprit brisé; tu ne repousses pas, ô mon Dieu, un cœur brisé et broyé. "
C'est ainsi que le  publicain revient chez lui justifié par Dieu. " C'est lui, je vous le déclare, qui était devenu juste... "
En moi, il y a la prière du pharisien et celle du publicain,  mais je peux me mettre avec le publicain devant le Seigneur et faire mien le Ps.50 (51).

 

 Psaume 50

 

Pitié pour moi, mon Dieu, dans ton amour,
selon ta grande miséricorde, efface mon péché.
Lave-moi tout entier de ma faute,
purifie-moi de mon offense.


Oui, je connais mon péché,
ma faute est toujours devant moi.
Contre toi, et toi seul, j'ai péché,
ce qui est mal à tes yeux, je l'ai fait.


Ainsi, tu peux parler et montrer ta justice,
être juge et montrer ta victoire.
Moi, je suis né dans la faute,
j'étais pécheur dès le sein de ma mère.


Mais tu veux au fond de moi la vérité ;
dans le secret, tu m'apprends la sagesse.
Purifie-moi avec l'hysope, et je serai pur ;
lave-moi et je serai blanc, plus que la neige.


Fais que j'entende les chants et la fête :
ils danseront, les os que tu broyais.
Détourne ta face de mes fautes,
enlève tous mes péchés.

 

ps 50 ps 50  

Crée en moi un cœur pur, ô mon Dieu,
renouvelle et raffermis au fond de moi mon esprit.
Ne me chasse pas loin de ta face,
ne me reprends pas ton esprit saint.


Rends-moi la joie d'être sauvé ;
que l'esprit généreux me soutienne.
Aux pécheurs, j'enseignerai tes chemins ;
vers toi, reviendront les égarés.


Libère-moi du sang versé, Dieu, mon Dieu sauveur,
et ma langue acclamera ta justice.
                                           Seigneur, ouvre mes lèvres,
                                             et ma bouche annoncera ta louange.


Si j'offre un sacrifice, tu n'en veux pas,
tu n'acceptes pas d'holocauste.
Le sacrifice qui plaît à Dieu, c'est un esprit brisé ;
tu ne repousses pas, ô mon Dieu, un cœur brisé et broyé.


Accorde à Sion le bonheur,
relève les murs de Jérusalem.
Alors tu accepteras de justes sacrifices, oblations et holocaustes ;
alors on offrira des taureaux sur ton autel

Article publié par Maison du Diocèse (1) • Publié le Vendredi 01 février 2008 • 3811 visites

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