retour  Espace prière -  Église Catholique -  Diocèse de Cambrai
account_circle

Mardi 17 mars

Chaque jour je choisis de prier la Parole de Dieu.
(Proposition du livret S'il te plaît donne-moi un quart d'heure )

490 fois ?

MATTHIEU 18, 21-35

semaine 3 3 mardi semaine 3 3 mardi  En ce temps-là, Pierre s’approcha de Jésus pour lui demander : « Seigneur, lorsque mon frère commettra des fautes contre moi, combien de fois dois-je lui pardonner ? Jusqu’à sept fois ? » Jésus lui répondit : « Je ne te dis pas jusqu’à sept fois, mais jusqu’à soixante-dix fois sept fois. Ainsi, le royaume des Cieux est comparable à un roi qui voulut régler ses comptes avec ses serviteurs. Il commençait, quand on lui amena quelqu’un qui lui devait dix mille talents (c’est-à-dire soixante millions de pièces d’argent). Comme cet homme n’avait pas de quoi rembourser, le maître ordonna de le vendre, avec sa femme, ses enfants et tous ses biens, en remboursement de sa dette. Alors, tombant à ses pieds, le serviteur demeurait prosterné et disait : « Prends patience envers moi, et je te rembourserai tout. » Saisi de compassion, le maître de ce serviteur le laissa partir et lui remit sa dette. Mais, en sortant, ce serviteur trouva un de ses compagnons qui lui devait cent pièces d’argent. Il se jeta sur lui pour l’étrangler, en disant : « Rembourse ta dette ! » Alors, tombant à ses pieds, son compagnon le suppliait : « Prends patience envers moi, et je te rembourserai. » Mais l’autre refusa et le fit jeter en prison jusqu’à ce qu’il ait remboursé ce qu’il devait. Ses compagnons, voyant cela, furent profondément attristés et allèrent raconter à leur maître tout ce qui s’était passé. Alors celui-ci le fit appeler et lui dit : « Serviteur mauvais ! Je t’avais remis toute cette dette parce que tu m’avais supplié. Ne devais-tu pas, à ton tour, avoir pitié de ton compagnon, comme moi-même j’avais eu pitié de toi ? » Dans sa colère, son maître le livra aux bourreaux jusqu’à ce qu’il eût remboursé tout ce qu’il devait. C’est ainsi que mon Père du ciel vous traitera, si chacun de vous ne pardonne pas à son frère du fond du coeur. »

70 x 7 fois ! 490 fois ? Je n’ai jamais tenté de compter le nombre de fois où j’aurais dû pardonner, vous non plus ?
Jésus ne nous demande pas ici de comptabiliser la miséricorde car celle de son Père est infinie.
Par cette parabole, Jésus me montre que je suis souvent bien prompt à enfermer les autres dans mon jugement, parfois sous couvert de convictions religieuses. De quel droit est‑ce que je me permets de juger ? Jésus parle de correction fraternelle : « Si ton frère a commis un péché contre toi, va lui faire des reproches seul à seul » (Mt 18,15). Si tu n’es pas capable de l’exercer avec charité, dans la vérité et avec humilité, tu risquerais d’offenser, de détruire le coeur de la personne, tu ne ferais qu’ajouter un commérage qui blesse.

__

« Aide-moi, Seigneur, à exercer ce service fraternel,
si beau mais si douloureux, à aider mes frères
et mes soeurs à devenir meilleurs,
et aide-moi à le faire toujours avec charité,
en vérité, et avec humilité. »
D’après le pape François

Article publié par Service com • Publié le Mardi 17 mars 2020 • 961 visites

keyboard_arrow_up