« Ce que vous faites pour devenir des justes, évitez de l'accomplir devant les hommes pour vous faire remarquer. Sinon, il n'y a pas de récompense pour vous auprès de votre Père qui est aux cieux. Ainsi, quand tu fais l'aumône, ne fais pas sonner la trompette devant toi, comme les hypocrites qui se donnent en spectacle dans les synagogues et dans les rues, pour obtenir la gloire qui vient des hommes. Amen, je vous le déclare : ceux-là ont reçu leur récompense. Mais toi, quand tu fais l'aumône, que ta main gauche ignore ce que fait ta main droite, afin que ton aumône reste dans le secret ; ton Père qui voit dans le secret te le rendra. Et quand vous priez, ne soyez pas comme les hypocrites : ils aiment à se tenir debout dans les synagogues et aux carrefours pour bien se montrer aux hommes quand ils prient. Amen, je vous le déclare : ceux-là ont reçu leur récompense. Mais toi, quand tu pries, retire-toi dans ta pièce la plus retirée, ferme la porte, et prie ton Père qui est présent dans le secret ; ton Père qui voit dans le secret te le rendra. Et quand vous jeûnez, ne prenez pas un air abattu, comme les hypocrites : ils prennent une mine défaite pour bien montrer aux hommes qu'ils jeûnent. Amen, je vous le déclare : ceux-là ont reçu leur récompense. Mais toi, quand tu jeûnes, parfume-toi la tête et lave-toi le visage ; ainsi, ton jeûne ne sera pas connu des hommes, mais seulement de ton Père qui est présent au plus secret ; ton Père qui voit au plus secret te le rendra.
Le carême, une chance ?
Tous les ans un temps de carême nous est proposé par l’église.
Est-ce un rite ? Une habitude ?
Plutôt une invitation à réveiller notre foi active avant de célébrer le cœur de notre vie chrétienne : la mort et la résurrection de Jésus.
Par ce temps privilégié, nous acceptons volontairement de remettre au Seigneur notre vie, pour vivre dans une plus grande intimité avec le Père, qui seul connaît la valeur de nos actes.
L’appel à l’aumône, la prière, le jeûne sont des invitations à plus d’intériorité, vivre ce temps non plus tournés vers nous-mêmes comme bien souvent, mais en communion plus profonde avec le Seigneur et avec nos frères, surtout les plus fragiles.
La récompense d’une vie tournée vers le Seigneur, c’est l’amitié avec Dieu qui se renforce et devient source de paix et de joie pour nous-mêmes et ceux qui nous entourent.
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Jésus, accorde-nous de demeurer en toi et que toi seul sois mon repos.
De nombreuses tentations entravent mon chemin.
Tends-moi la main, sauve-moi.