Solennité de l'Annonciation du Seigneur ÉVANGILE DE JÉSUS-CHRIST SELON SAINT LUC 1, 26-38
En ce temps-là, l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth, à une jeune fille vierge, accordée en mariage à un homme de la maison de David, appelé Joseph ; et le nom de la jeune fille était Marie.
L’ange entra chez elle et dit : « Je te salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi. »
À cette parole, elle fut toute bouleversée, et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation.
L’ange lui dit alors : « Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus. Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut ; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ; il régnera pour toujours sur la maison de Jacob, et son règne n’aura pas de fin. »
Marie dit à l’ange : « Comment cela va-t-il se faire, puisque je ne connais pas d’homme ? »
L’ange lui répondit : « L’Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ; c’est pourquoi celui qui va naître sera saint, il sera appelé Fils de Dieu. Or voici que, dans sa vieillesse, Élisabeth, ta parente, a conçu, elle aussi, un fils et en est à son sixième mois, alors qu’on l’appelait la femme stérile. Car rien n’est impossible à Dieu. »
Marie dit alors : « Voici la servante du Seigneur ; que tout m’advienne selon ta parole. »
Alors l’ange la quitta.
Notre-Dame de la prière
La présence du Seigneur est attestée et promise par l’ange.
Marie y répond par un accueil et une confiance purs. On peut sentir le Ciel s’unir à la terre au coeur de cet échange. Pareille scène s’est offerte au regard de quatre petites filles à l’Île-Bouchard en Touraine, en 1947. La foule s’est progressivement rassemblée autour d’elles, n’a rien vu, mais a cru. D’après le témoignage des fillettes, la « belle dame » a imploré leurs prières et apporté des promesses. Par ses gestes et requêtes, elle a rappelé l’essentiel qu’incarnent justement ces jeunes témoins. Celui de l’expression sincère et spontanée, par le corps et par le coeur, d’une prière véritable. Non pas un rituel formel ou un effort délaissé, mais un élan épuré d’amour et de foi.
Toujours, le Seigneur nous appelle à « devenir comme les enfants » (Mt 18.3), sous le regard protecteur de « notre Maman du Ciel ».
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« Ô Notre-Dame de la prière,
Ô Marie, apprends-nous à prier,
Ô belle dame, ton beau sourire,
Nous invite aujourd’hui à veiller. »
(Chant de l’Emmanuel)