Présidée par l’économe et sous le regard de Mgr François Garnier, la réunion a d’abord abordé les comptes au niveau diocésain. Nous avons perçu que le financement du diocèse est un écosystème fragile où chacun à son rôle et sa place : les finances sont l’affaire de tous. Nicolas Fourest, l’économe diocésain, a rappelé l’importance du denier, d’autant que 15% de donateurs ont été perdu ces deux dernières années. La présentation des comptes des paroisses puis des doyennés a été l’occasion de comprendre la logique de la mutualisation.
Les 5 grandes ressources du diocèse sont le denier, les legs et les dons, les casuels, les offrandes et enfin les quêtes. Les casuels représentent 37 % des recettes du Diocèse, et les offrandes 25% soit plus de la moitié ensemble. Cela reste à moduler pour tenir compte de la baisse du nombre de baptêmes et de mariages.
Pour clôturer la réunion, Mgr Garnier a pris la parole avec émotion. Il a rappelé que « nous ne sommes pas des propriétaires, nous sommes des gestionnaires de biens : nous devons gérer en bons pères de famille ». Il a insisté sur le fait que cet argent doit « servir la mission de l’Eglise », la triple mission : foi annoncée, foi célébrée, foi vécue.
Revenant sur le sujet du denier, il a insisté sur l’importance de parler aux pratiquants avec pédagogie lors des annonces aux messes. Il a pris l’image de la cotisation associative, le Denier « ce n’est pas un don parmi les dons, c’est un dû ! » c’est « une cotisation de chaque baptisé pour la vie de son Eglise. » Un constat pragmatique qui nous incite à redoubler d’efforts pour faire vivre notre Diocèse, même si les comptes restent équilibrés.
Après la validation des comptes par le commissaire aux comptes qui a souligné la clarté des comptes et le sérieux du travail, un grand merci a été adressé à tous les bénévoles qui gèrent les finances de l’Eglise de Cambrai dans les paroisses et les doyennés.