La troisième journée du pèlerinage a été marquée par une alternance de temps spirituels profonds et de moments festifs empreints de fraternité, toujours vécus dans la joie du service auprès des malades.
La matinée a commencé par la mise en place des carrossines dans la chapelle Sainte-Bernadette, afin de permettre aux malades de participer au chemin de croix. Ce moment fort a été organisé par les hospitaliers : les jeunes du groupe Marthe et Marie ont porté les panneaux des différentes stations, tandis que les méditations étaient conduites par Arlette, invitant chacun à se mettre à l’école du Christ souffrant et à marcher à la suite de Bernadette.
Après ce temps de prière intense, le retour vers Saint-Frai a permis d’assurer le transbordement des malades, geste discret mais essentiel, où l’attention et la patience se font service évangélique.
La journée a ensuite pris une couleur plus festive grâce au groupe du Petit Train de l’Amitié, qui est venu animer un temps de convivialité au son de la cornemuse. Les rires, les musiques et les applaudissements ont fait vibrer Saint-Frai, offrant aux malades comme aux hospitaliers une parenthèse de joie partagée.
Dans l'après-midi, chacun s’est préparé intérieurement pour vivre le sacrement de la réconciliation, un rendez-vous spirituel précieux où l’on vient déposer ses fragilités et recevoir la paix du pardon.
Enfin, la journée s’est conclue dans la lumière et la ferveur de la procession mariale. Aux flambeaux, malades, hospitaliers et pèlerins se sont rassemblés pour prier le chapelet en marchant derrière la statue de la Vierge. Dans cette procession nocturne, les chants et la prière commune ont témoigné de l’unité et de l’espérance qui animent le pèlerinage.
Entre recueillement, service et joie fraternelle, ce troisième jour à Lourdes a permis à chacun de continuer son chemin de foi, porté par la présence des autres et par la tendresse de Marie.