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Témoignages et photos des JMJ

Un apercu des moments forts vécus par la délégation des 32 jeunes du diocèse partis au Canada.

ouaissss ouaissss   Nous espérions pouvoir profiter de la rapidité d'Internet pour faire vivre en direct ce qui se déroulait au Canada, mais, l'acces à des ordinateurs connectés à Internet s'est montré beaucoup plus difficile que prévu. Nous sommes donc désolé que ces photos vous parviennent seulement maintenant.

 

 

 

 

"Les journées mondiales de la jeunesse sont un rassemblement de jeunes du monde entier autour de notre Saint Père le Pape. Nous étions un groupe de 32 jeunes du diocèse de Cambrai accompagné par Mathieu Dervaux, tout jeune prêtre ordonné un mois plus tôt. Comme vous le savez, ce rassemblement a eu lieu au Canada. Nous avons tout d’abord été reçu 4 jours à Montréal en famille où nous avons participé à divers temps fort et enseignement ainsi qu’à de nombreuses visites d’église.

Nous nous sommes ensuite dirigés vers Toronto où la totalité des pèlerins se sont retrouvés pour accueillir le pape, participer au chemin de croix, aux enseignements animés par l’ « Arche » et « Foi et Lumière », à la veillée et surtout à la messe papale qui clôtura ces journées. Tous ces moments entourés par des jeunes du monde entier ; nous étions une grande famille et chacun allait vers les autres pour échanger ce que l’on vivait. « JP2, we love you », cette phrase était sur toute les lèvres ainsi que les chants, les rires et les paroles de gentillesse…

Le pape nous à confié son message: « Vous êtes le sel de la terre, vous êtes la lumière du monde » ; comme le sel donne du goût, nous sommes envoyés en mission pour donner du goût et refléter la lumière de Dieu sur le monde.

Ce pèlerinage restera pour nous inoubliable et nous voudrions encore une fois remercier tous ceux qui nous ont aidé ainsi que ce qui nous ont hébergé."

Témoignage de Benoit et Sophie Rousseau

 

 

 

 

 

"Durant ces quelques jours au Canada, des jeunes des quatre coins du globe et très différents les uns des autres, se sont réunis ensemble autour du Pape pour célébrer une même foi.

La rencontre des jeunes de toutes les cultures, nous a montré toute la richesse et l’universalité de l’Eglise (qu’il ne faut pas réduire à notre seul pays, la France, aujourd’hui malade).
Un jeune a déclaré au Pape, lors de la veillée, qu’il était notre « Grand Père » à tous. Nous avions effectivement l’impression d’être tous ses petit-enfants, de faire parti de la même famille des chrétiens.

Nous faisions parti d’une même famille, et en plus d’une famille qui s’entendait vraiment bien. L’ambiance des JMJ est assez unique, et plutôt éloignée de ce que l’ont vit quotidiennement chez nous. A Toronto, il y avait une joie réelle à aller faire connaissance, en toute simplicité, avec des jeunes que nous croisions. Cet esprit véritablement fraternel nous a montré que nous sommes capable de vivre en paix les uns avec les autres, que ce n’est pas une utopie, et que la rencontre avec l’autre que nous ne connaissons pas peut être source d’un grand bonheur.

A travers les danses, les chants, les rires, les JMJ sont avant tout une fête (la joie devrait sûrement être le premier témoignage d’un Chrétien). Mais une grande ferveur peut immédiatement succéder à cette liesse (comme pendant le chemin de Croix émouvant).

Le Pape nous a invité à répondre à l’appel du Christ en toute confiance, et à ne pas avoir peur de devenir des saints (il ne faut pas attendre 83 ans pour vivre la sainteté). Les jeunes ont souvent accueillis ces messages simples mais plein d’exigence avec des applaudissement, preuve qu’ils ont envi qu’on leur redise des paroles essentielles, des paroles de vérité.

Ces JMJ procurent indéniablement un souffle pour tous les jeunes qui peuvent avoir la chance de les vivre. Mais, il faut certainement rester réaliste : il ne suffit pas d’aller au JMJ pour que tout aille mieux après. Elles ne porteront du fruit dans le temps que si on y met de la volonté et du COURAGE (ce mot résonne si bien dans la bouche de Jean Paul II, lui qui est un exemple de courage, qui tient bon malgré la fatigue et la maladie).
On pourrait imaginer notre chemin de foi par une image simple : Nous sommes sur un vélo, et nous avançons (souvent trop lentement). La route n’est jamais plane.. parfois, tout va bien, ça descend, parfois c’est plus dur.. il faut pédaler parce que ça monte. La foi paraît alors un exercice difficile. Les JMJ, c’est comme si, quelqu’un se mettait derrière notre vélo et nous poussait un grand coup en nous redonnant une vive allure. C’est vrai, lorsque l’on revient de ce rassemblement, tout va bien, on a envi de faire beaucoup de chose, de se revoir, de se bouger, de témoigner. Mais si on se laisse aller, si on ne continue pas de pédaler, le vélo va perdre de sa vitesse, et tout sera redevenu comme avant.
Le dernier dimanche, la messe était plutôt une célébration d’envoi en mission qu’une célébration de clôture. Nous sommes tous invités à être sel de le Terre et lumière du Monde là où nous vivons, et nous devons essayer de vivre au quotidien cet esprit fraternel des JMJ que nous avons si bien expérimenté pendant dix jours. "


Témoignage de François

 


 

 

 

 

Article publié par François Moreau • Publié le Samedi 03 août 2002 • 7440 visites

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