Ce mardi 19 novembre, une quarantaine de « supérieures majeures », les administratrices des communautés religieuses, deux représentants de la vie religieuse masculine, ont écouté un exposé sur l’état du département du Nord. Cela les aide à comprendre ce que vivent leurs sœurs, leurs frères. Elles et ils ont aussi écouté le Père Garnier leur parler du diocèse et de la grande richesse qu’est la présence des petites et moins petites communautés auprès d’une population touchée plus que d’autres par les méfaits de la conjoncture économique.
Voici un petit poème inspiré du psaume de ce jour
qui capte quelque chose de cette rencontre.
Heureux le peuple dont le Père Garnier est l’évêque !
Heureux le diocèse qu’il s’est choisi pour domaine !
Du haut de son coeur, Monseigneur regarde,
Il voit un million d’hommes à aimer,
En comptant les femmes et les enfants
Et un petit reste de Sœurs à conserver.
Le salut d’un évêque n’est pas dans les statistiques,
Ni la réussite d’un pasteur dans le nombre de baptêmes
Illusion que des chiffres et un grand nombre de chrétiens :
Une église de pratiquants ne donne pas le salut.
Le père Garnier veille sur ses communautés religieuses
Dont le cœur reste toujours jeune, à proximité des gens.
Ils les encourage à transmettre leurs dons,
Pour que continue la richesse d’une vie partagée.
Heureuses êtes vous, les Sœurs, qui vieillissent
Sans perdre le Nord ensoleillé
Que le Seigneur vous comble de longs jours
dans le plat pays où les braves gens vous ont adoptés.