"Les chrétiens, auraient-ils quelque chose à dire (et à faire) de spécifique sur la mondialisation ?"
Il y a déjà quelques années, cette question a été posée par Jacques Delaporte dans l’avant-propos de l’ouvrage « Maîtriser la mondialisation » par Justice et Paix France.
Le christianisme est une religion mondiale, universelle, catholique ; et de ce fait, il est bien placé pour parler de la mondialisation et pour faire une bonne mondialisation. Le christianisme connaît Babel et la Pentecôte. Babel nie la notion de sujet, et de ce fait, il disperse. La Pentecôte reconnaît les différences, et de ce fait, il contribue au développement.
La mondialisation est ambiguë : elle fait progresser certains et laisse d’autres en rade. Elle produit un écartèlement du monde : Les pays riches s’enrichissent de plus en plus, les pays pauvres s’appauvrissent de plus en plus. Il manque des institutions mondiales pour faire appliquer le droit international. Il faudrait aussi une fiscalité pour répartir la richesse entre tous.
Que pouvons-nous faire, nous petits citoyens ? Beaucoup !
En conclusion : chacun peut contribuer à faire de la bonne Mondialisation en agissant au plus près des activités quotidiennes : une simple tasse de café bien choisi et des paysans producteurs au bout du monde s’en portent mieux. Le monde aussi.
Pour continuer cette réflexion, l’ouvrage « Notre foi dans ce siècle » dont Michel Albert est co-auteur serait un bon moyen ainsi que l’ouvrage de Justice et Paix France « Maîtriser la mondialisation ».