retour  Année 2003 -  Église Catholique -  Diocèse de Cambrai
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100 jeunes à la rencontre du Bienheureux Carl Leisner.

Le doyenné Cateau-cambrésis a souhaité, entre la Toussaint et le 11 novembre ( ces dates ne sont pas innocentes !), aller marcher sur les pas des fondateurs de Schoenstatt et retracer le parcours de Carl Leisner, patron d’une des paroisses de ce doyenné.

Qui était le Père Kentenich ? Qui était le Père Kentenich ?   un coin de paradis dans le cambrésis ! un coin de paradis dans le cambrésis !   Les jeunes se préparant à la confirmation ont été invités, après la classe, à rejoindre Eswars. Venus des six paroisses, en bus ou en voiture, ils se sont retrouvés autour du mémorial dédié à Joseph Engling.
Après une rapide présentation de la journée, la répétition de quelques chants, nous voilà prêts à écouter et suivre la présentation de Joseph Kentenich par un groupe d’Avesnes-lez-Aubert.
 

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Rassemblement à Eswars Rassemblement à Eswars  

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Né en 1885, près de Cologne, il est ordonné prêtre en 1910 et fonde le 18 octobre 1914 le mouvement de spiritualité mariale et apostolique de Schoenstatt. Il a été emprisonné à Dachau de 1942 à 1945. Il vit de nouveau l’ épreuve quand il est banni de l’Europe de 1952 à 1965 par les autorités de l'Eglise. Celles-ci, avant le Concile, n'avaient pas encore compris ses idées "modernes", et elles l'ont envoyé aux Etats-Unis. Réhabilité par le pape Paul VI, il meurt le 15 septembre 1968 en l’église de l'Adoration de Schoenstatt en Allemagne.

 

« CE QUI MANQUE LE PLUS A NOTRE TEMPS, écrit-il, CE SONT DES SAINTS AYANT LE DON DE CONVAINCRE ET D’ENTRAINER… »

 

Nous prenons ensuite la route jusqu’à l’église d’Eswars où à l’aide d’un montage diapos, nous allons faire connaissance avec Joseph Engling, un jeune homme de 20 ans mort pendant les combats de la première guerre mondiale le 4 octobre 1918 à Thun Saint Martin.

 

Cofondateur du mouvement de Schoenstatt.

Rempli du message de Schoenstatt  « tout à tous, tout entier à la mère de Dieu », il offre sa vie pour un renouveau du monde en Christ et pour la paix.  A la veille de sa mort dans le cimetière d’Eswars, il a le pressentiment que Marie vient d’accepter son offrande.

Appelé « le saint de la Réconciliation », des gens de tous pays surtout allemands et américains du Nord et du Sud viennent en pèlerinage sur les lieux où il a combattu et où il est tombé.

 

« LE GRAIN DE BLE QUI TOMBE EN TERRE ET MEURT PORTE BEAUCOUP DE FRUITS »

 

Nous reprenons la route par petits groupes. Ce petit coin du Cambrésis est magnifique et la marche sous ces belles couleurs d’automne est très agréable.

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L’arrêt suivant demande aux participants de faire fonctionner leurs neurones, charades, rébus et mots croisés vont les aider à compléter un texte à trous qui reprend la vie de Carl Leisner.

Carl né 1915, est l’aîné d’une famille de cinq enfants. Lorsqu’il entre au lycée, l’aumônier l’abbé Vinnenberg exerce une grande influence sur lui et au départ de celui-ci c’est Carl tout naturellement qui prend la relève et le voilà à 16 ans à la direction de la jeunesse catholique de son district.Une retraite à Schoenstatt le mène à la décision de devenir prêtre. Il est ordonné diacre en 1939. Souffrant de tuberculose, il est envoyé dans un sanatorium où il regrette à voix haute que l’attentat contre Hitler ait échoué. Emprisonné, il se retrouve à Dachau le 13 décembre 1940. Sa santé se dégrade vite mais il continue de réconforter ceux qui sont comme lui à l’infirmerie et à accompagner les mourants. Surnommé l’ange de Dachau, il va pouvoir être ordonné dans ce camp de la mort grâce à l’arrivée de Mgr Piguet, évêque de Clermont-Ferrand en 1944. Ordonné le 17 décembre 1944 grâce à la participation de tous les prêtres prisonniers, il célèbre sa première et unique Eucharistie 5 jours plus tard. Il quitte le camp en mai 1945 et meurt le 12 août 1945.

 

Béatifié par Jean-Paul II, le 23 juin 1996, il est aujourd’hui un exemple pour la jeunesse européenne..

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Il est 17h45, quand nous arrivons à Schoenstatt où nous attend Sœur Michela. Elle nous parle du rayonnement international de Schoenstatt. Présents dans plus de 40 pays, ce mouvement marial est une cellule vivante d’Eglise qui se sent appelée par Dieu à coopérer, sous la protection de Marie, pour que L’Eglise sache répondre aux défis de l’époque actuelle.

Après une visite de la chapelle et la rédaction de prières pénitentielles et universelles, il est temps de sortir son pique-nique du sac.

 

L’Eucharistie débute autour de la vasque. Un grand feu éclaire et réchauffe tous nos pèlerins. Chaque groupe partage son intention de pardon et la brûle ensuite dans cette immense vasque.

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Nous écoutons ensuite un passage de St Paul qui nous rappelle que nous sommes des collaborateurs de Dieu et que la relation doit être réciproque : nous avons besoin de Dieu comme lui a besoin de nous.

 

Nous rejoignons ensuite les parents et paroissiens qui nous attendent à l’église de Thun L’Evêque. 2 km nous séparent de celle-ci !

Arrivés, nous poursuivons notre prière à l’aide de l’Evangile des Béatitudes et de l’homélie qui nous redit :

« Par l’action de l’ Esprit Saint reçu le jour de votre confirmation, vous allez être envoyés.

Le Christ nous envoie pour être Amour, un Amour qui partage, un Amour qui pardonne. Les trois personnages que nous avons rencontrés aujourd’hui, le Père Kentenich, Joseph Engling et Carl Leisner, ont donné leur vie pour l’Eglise.

Le Seigneur compte sur nous et veut qu’à l’image de ces trois hommes, notre vie serve à quelque chose, qu’elle serve à l’Eglise.

Marchons donc aux côtés du Christ et des saints qu’un jour nous côtoieront ! »

Avant de partir nous avons accueilli Nicolas qui vient de demander le baptême et se prépare aussi à la confirmation.

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La messe s’achève ainsi «  nous sommes le sel de la terre, témoins de Jésus Vivant »

Le chant est clair : à nous de donner du goût là où tout est fade !

 

Impressions de jeunes collectées dans un des bus sur le chemin du retour :

 

« cette journée m’a beaucoup plu, le plus impressionnant c’était ce grand feu  »

 

« je démarre le parcours confirmation et c’était une belle expérience à vivre entre copains »

 

« C’était intéressant, je ne connaissais pas ces saints ; en plus entre jeunes il y avait de l’animation, c’était super »

 

« On ne savait pas qu’il y avait des pélés si près de chez nous ! Joseph et Carl nous étaient inconnus.  »

 

« Encore une fois c’était une journée magnifique, j’ai passé un merveilleux moment. C’était très intéressant d’apprendre les moments importants de la vie de trois saints que nous avons rencontrés  »

Article publié par Dorothée QUENNESSON • Publié le Dimanche 09 novembre 2003 - 12h32 • 5437 visites

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