Dans le jardin du musée, la foule arrive de toute part, à pied, en voiture ou en bus…avant la messe, nous prenons le temps de saluer ceux que nous avons quittés sur le quai de Lourdes il y a trois semaines et que nous sommes heureux de retrouver.
L’Eucharistie débute avec l’apport de nos sacs de peste, celle de 1008 faisait des ravages et de nombreuses victimes. La peste du XXIème fait de même et la ville, le diocèse souhaitent être délivrés de celle-ci et viennent une nouvelle fois implorer Marie, Notre Dame du St Cordon.
Mgr Defoix rappelle dans son homélie qu’auprès de Marie, aucun mal n’aura le dernier mot.
« Affronter les fatigues du retour ( comme le fils prodigue), retrouver le bon chemin ( comme la brebis égarée) n’est pas chose facile mais Jésus est là et il vient pour sauver et faire vivre et non pour condamner. Il y a en Dieu comme en Notre Dame la volonté de rassembler, d’accueillir, de remettre debout.
Dans ce monde où l’agression fait la une, mettons en valeur la miséricorde !
Vaincre le mal c’est oser espérer en celui qui est atteint.
La paix est le fruit des semailles que l’on fait chaque jour »
Après un envoi qui nous demandait de répandre dans nos villes, vies et familles, l’espérance et la fraternité, nous prenons la route, jeunes, ados et moins jeunes.
Les jeunes sont invités à un premier arrêt, à réfléchir autour de leur regard. Celui qu’ils portent parfois sur leur prochain : le regard de jalousie, le regard de méfiance ou le regard de compréhension, celui qui respecte l’Autre.
Des témoignages de jeunes du groupe « Marthe et Marie » qui à Lourdes sont au service des malades redisent combien il est important d’accueillir l’autre tel qu’il est quel que soit son handicap. Ils expliquent la joie qu’ils ont éprouvée durant cette merveilleuse semaine et qu’elle restera gravée à jamais dans leur cœur. Chacun est invité en quittant ce premier lieu à se laver les yeux pour changer son regard.
Une seconde halte nous amène à croiser le regard pétillant de Sr Marie-Françoise des maternités catholiques qui raconte ce qu’elle vit dans la préparation et l’arrivée d’un nouveau-né.
L’accompagnement des futurs parents est important, l’arrivée de bébé bouleverse.
Chaque vie est un don sacré, qu’il est merveilleux de l’accueillir comme tel !
Les derniers mètres qui nous séparent du lieu de pique-nique, se font en silence, chacun reçoit une parole de vie qu’il est invité à méditer.
La pause-déjeuner effectuée, il nous faut repartir. Un troisième arrêt autour des noces de Cana, nous invite à présenter à Marie une personne ou un groupe qui a besoin de notre prière. Comme Notre Dame nous sommes invités à une relation de confiance avec Jésus « faites tout ce qu’Il vous dira ».
Un dernier temps nous emmène à travers le monde avec un peuple de toutes les nations. Annoncer l’Evangile sur les cinq continents, être missionnaire qu’elle belle vocation !
Comme Ste Thérèse de Lisieux, n’ayons pas peur de demander à le devenir :
« Seigneur, je voudrais être missionnaire… »
Notre journée s’achève là où elle avait commencé dans le jardin du musée et c’est l'abbé Bernard Podvin qui animera la neuvaine qui nous envoie dans un :
« Partageons notre joie de croire, offrons à Marie 9 jours de prières pour nous poser enfin dans cette société de consommation où l’on court sans cesse.
Essayons de méditer cet appel « nous voulons voir Jésus » dans nos vies aujourd’hui et avec l’aide de Marie »