Maison de trafic, maison de prière
selon saint Jean 2, 13-21
Comme la Pâque des Juifs approchait, Jésus monta à Jérusalem. Il trouva installés dans le Temple les marchands de boeufs, de brebis et de colombes, et les changeurs.
Il fit un fouet avec des cordes, et les chassa tous du Temple ainsi que leurs brebis et leurs boeufs ; il jeta par terre la monnaie des changeurs, renversa leurs comptoirs, et dit aux marchands de colombes : « Enlevez cela d’ici. Ne faites pas de la maison de mon Père une maison de trafic.» Ses disciples se rappelèrent cette parole de l’Écriture : L’amour de ta maison fera mon tourment. Les Juifs l’interpellèrent : « Quel signe peux-tu nous donner pour justifier ce que tu fais là ? »
Jésus leur répondit : « Détruisez ce Temple, et en trois jours je le relèverai. »
Les Juifs lui répliquèrent : « Il a fallu quarante-six ans pour bâtir ce Temple, et toi, en trois jours tu le relèverais ! »
Mais le Temple dont il parlait, c’était son corps.
Jésus monte au Temple. Les changeurs et les vendeurs d’animaux pour les sacrifices sont nombreux, car la Pâque approche. Je regarde Jésus. Il réagit devant l’opulence et la démesure. En renversant les tables, il pose un geste prophétique qui provoque l’entourage. Ce geste me provoque aussi.
Qu’est-ce que Jésus veut signifier ? En quoi puis-je être concerné par sa réaction ?
Comme le dit saint Paul : « le temple de Dieu est sacré, et ce temple, c'est vous. » Même quand je m’approche de Dieu pour prier, mon coeur demeure parfois encombré de marchandises et de calculs. Jésus peut surgir dans ma vie comme il le fait aujourd’hui, dans l’Evangile, pour me dire à moi aussi :
« Enlève cela d’ici, ne fais pas de
la maison de mon Père une maison de trafic ! » Je l’entends m’interpeller avec amour et j’essaie, avec son aide, de repérer ce qui me ralentit dans ma marche vers Dieu.Retrouvez les textes du livret "S'il te plaît donne moi un quart d'heure" chaque jour du Carême