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Carême 2009 - J * 30

S'il te plaît donne moi un quart d'heure
...pour que vous soyez sauvés

 

 

Parole de vie

 

Évangile de Jésus Christ  

selon saint Jean 5, 31-40

 

Jésus disait aux Juifs :

« Si je me rendais ce témoignage à moimême, mon témoignage ne serait pas vrai ; il y a quelqu'un d'autre qui me rend témoignage, et je sais que le témoignage qu'il me rend est vrai. Vous avez envoyé une délégation auprès de Jean Baptiste, et il a rendu témoignage à la vérité. Moi, je n'ai pas à recevoir le témoignage d'un homme, mais je parle ainsi pour que vous soyez sauvés.

 

Jean était la lampe qui brûle et qui éclaire, et vous avez accepté de vous réjouir un moment à sa lumière. Mais j'ai pour moi un témoignage plus grand que celui de Jean : ce sont les oeuvres que le Père m'a données à accomplir ; ces oeuvres, je les fais, et elles témoignent que le Père m'a envoyé. Et le Père qui m'a envoyé, c'est lui qui m'a rendu témoignage. Vous n'avez jamais écouté sa voix, vous n'avez jamais vu sa face, et sa parole ne demeure pas en vous, puisque vous ne croyez pas en moi, l'envoyé du Père. Vous scrutez les Écritures parce que vous pensez trouver en elles la vie éternelle ; or, ce sont elles qui me rendent témoignage, et vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vie !

 

J’ai choisi de me mettre à l’écoute de la Parole, de la scruter chaque jour… mais pour quelle raison ? Qu’est-ce qui me motive vraiment ? Une simple curiosité ? La connaissance pour la connaissance ?

« Vous scrutez les Écritures parce que vous pensez trouver en elles la vie éternelle ; or, ce sont elles qui me rendent témoignage, et vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vie ! »

Le Père, les oeuvres qu’Il a données à Jésus d’accomplir, l’Ecriture, Jean Baptiste, Moïse ne cessent de rendre témoignage à Jésus.

 

Vais-je ressembler à ceux qui se réjouissent un instant seulement à

la lampe de la Parole qui brûle et qui éclaire (cf J n 5, 35). Que ta parole Seigneur demeure en moi et moi en elle.

 

 

Retrouvez tous les textes du livret "S'il te plaît donne moi un quart d'heure" chaque jour du Carême

 

 

“O mon Dieu, Trinité que j'adore”

 

 

"O mon Dieu, Trinité que j'adore, aidez-moi à m'oublier

entièrement pour m'établir en vous, immobile et paisible

comme si déjà mon âme était dans l'éternité. Que rien ne

puisse troubler ma paix, ni me faire sortir de vous, ô mon

Immuable, mais que chaque minute m'emporte plus loin dans

la profondeur de votre Mystère. Pacifiez mon âme, faites-en

votre ciel, votre demeure aimée et le lieu de votre repos. Que

je ne vous y laisse jamais seul, mais que je sois là tout entière,

tout éveillée en ma foi, tout adorante, toute livrée à votre

action créatrice.

O mon Christ aimé crucifié par amour, je voudrais être une

épouse pour votre Coeur, je voudrais vous couvrir de gloire,

je voudrais vous aimer... jusqu'à en mourir ! Mais je sens mon

impuissance et je vous demande de me « revêtir de vous

même », d'identifier mon âme à tous les mouvements de votre

âme, de me submerger, de m'envahir, de vous substituer à

moi, afin que ma vie ne soit qu'un rayonnement de votre Vie.

Venez en moi comme Adorateur, comme Réparateur et

comme Sauveur. O Verbe éternel, Parole de mon Dieu, je

veux passer ma vie à vous écouter, je veux me faire tout

enseignable, afin d'apprendre tout de vous. Puis, à travers

toutes les nuits, tous les vides, toutes les impuissances, je

veux vous fixer toujours et demeurer sous votre grande

lumière ; ô mon Astre aimé, fascinez-moi pour que je ne

puisse plus sortir de votre rayonnement.

O Feu consumant, Esprit d'amour, « survenez en moi » afin

qu'il se fasse en mon âme comme une incarnation du Verbe :

que je lui sois une humanité de surcroît en laquelle Il renouvelle

tout son Mystère. Et vous, ô Père, penchez-vous vers

votre pauvre petite créature, « couvrez-la de votre ombre »,

ne voyez en elle que le « Bien-Aimé en lequel vous avez mis

toutes vos complaisances »

O mes Trois, mon Tout, ma Béatitude, Solitude infinie,

Immensité où je me perds, je me livre à vous comme une

proie. Ensevelissez-vous en moi pour que je m'ensevelisse en

vous, en attendant d'aller contempler en votre lumière l'abîme

de vos grandeurs.”

 

21 novembre 1904

Prière de la Bienheureuse Elisabeth de la Trinité

(Carmel de Dijon - 1880/1906)

Article publié par Jérôme CLARYSSE • Publié le Jeudi 26 mars 2009 • 2705 visites

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