Il vaut mieux qu'un seul homme meure
Évangile de Jésus-Christ
selon saint Jean 11, 45-51
Quand Lazare fut sorti du tombeau, les nombreux Juifs, qui étaient venus entourer Marie et avaient donc vu ce que faisait Jésus, crurent en lui. Mais quelques-uns allèrent trouver les pharisiens pour leur raconter ce qu'il avait fait. Les chefs des prêtres et les pharisiens convoquèrent donc le grand conseil; i ls disaient :
« Qu'allons-nous faire ? Cet homme accomplit un grand nombre de signes. Si nous continuons à le laisser agir, tout le monde va croire en lui, et les Romains viendront
détruire notre Lieu saint et notre nation. » Alors, l'un d'entre eux, Caïphe, qui était grand prêtre cette année-là, leur dit :
« Vous n'y comprenez rien ; vous ne voyez pas quel est votre intérêt : il vaut mieux qu'un seul homme meure pour le peuple, et que l'ensemble de la nation ne périsse
pas. » Ce qu'il disait là ne venait pas de lui-même ; mais, comme il était grand prêtre cette année-là, il fut prophète en révélant que Jésus allait mourir pour la nation.
Jésus a fait une oeuvre bonne en rendant la vie à Lazare. Et beaucoup crurent en lui. Mais à cause de cela, les chefs des prêtres et les pharisiens veulent le faire mourir. La parole de Caïphe qui condamne Jésus au profit du peuple devient prophétique "Il vaut mieux qu'un seul homme meure." En regardant avec les yeux de l'amour et non avec ceux du profit, je comprends que Jésus, en bon pasteur, ait choisi de "donner sa vie pour ses brebis".
Je demande la grâce
"d'entrer dans les sentiments du Christ Jésus" tout au long de la semaine sainte qui va commencer.
Retrouvez tous les textes du livret "S'il te plaît donne moi un quart d'heure" chaque jour du Carême